mardi 18 octobre 2016

20 CONSEILS POUR FACILITER LA VENTE DE VOTRE MAISON.

1. La première impression
La première impression des visiteurs est l’entrée principale de la maison. Soyez assuré que tout soit impeccable et repeint. L’aménagement paysagé ainsi que la pelouse doivent être entretenus de façon régulière aucun déchet végétal (feuilles d’arbre, résidu de la tonte de la pelouse) ne doit traîner dans la cour. C’est l’hiver? Nettoyez et retirez la glace et la neige dans l’allée principale.

2. Présentez la maison sous son meilleur angle
Il ne faut pas dire : « la maison serait plus belle de cette façon, je disposerais mes meubles de cette façon si j’étais vous, etc. »  Pour ce faire, effectuez quelques retouches de peinture, remplacez ce qui pourrait être endommagé, réparez les crevasses visibles, etc.

3. Les rayons lumineux sont vos amis
Ouvrez les rideaux et les toiles ainsi le potentiel acheteur sera capable de constater à quel point votre habitation est bien éclairée et agréable.

4. Des robinetteries sans fuite
Une plomberie défectueuse caractérisée par un robinet qui fuit est néfaste à l’allure d’une baignoire ou d’un lavabo.

5. Tous les détails sont importants
Vérifiez si toutes les portes, poignées, tiroirs, fenêtres fonctionnent adéquatement. Si vous réglez toutes ces modifications, votre maison prendra de la valeur.

6. Une maison sécuritaire
Soyez certains que la maison est en ordre et que tout est dégagé, épuré et sécuritaire. Les visiteurs désireront voir les moindres recoins.

7. Du sous-sol au grenier
Mettez en valeur toutes les pièces de la maison, que ce soit le coin lessive au sous-sol, ou encore votre coin rangement au grenier.

8. N’oubliez pas les espaces de rangement

Faites de l’ordre dans vos armoires et vos garde-robes, car les visiteurs veulent voir si la maison possède de grands espaces de rangement. 

9. Les salles de bain : Pièce critique dans le choix d’une propriété
La ou les salles de bain doivent être éclatantes de propreté. Les plafonds et les murs doivent être nettoyés, la robinetterie étincelante, les serviettes ainsi que les débarbouillettes doivent être propres et sentir bon. Une bonne odeur générale doit régner dans ces endroits. 

10. Les chambres à coucher chaleureuses

Ces pièces se doivent d’être bien rangées, propres et bien éclairées. N’y conservez pas de meubles superflus, faites en sorte que les couleurs soient agencées (couvre-lit, peinture, rideaux, etc.).

11.  Un éclairage réussit
L’éclairage d’une maison est une marque de bienvenue. Parfois, les visites peuvent se passer en soirée, laissez alors toutes les lumières extérieures et intérieures allumées.

12. Beaucoup de gens dans la maison
Les acheteurs auraient l’impression de déranger votre vie familiale s’il y avait trop de monde dans votre maison. Dans ce cas, ils auraient tendance à diminuer leur temps de visite et même quelquefois à manquer certains éléments importants de votre maison.

13. Ambiance musicale
Pensez à mettre de la musique douce, afin d’apaiser et de détendre l’atmosphère. Quoi de plus gênant que de longs moments de silence, dans ce cas la musique aidera à ne pas se retrouver dans une telle situation.

14. Faites attention aux animaux
Tenez à distance vos animaux de compagnie, ce n’est pas tout le monde qui les apprécie.

15. Écoutez parler l’agent

Ayez un bon accueil, soyez attentif et réceptif aux visiteurs ainsi qu’à l’agent. Il ne faut en aucun cas que vous essayiez de jouer le rôle de l’agent. Laissez ce dernier parler et laissez le répondre aux questions du visiteur, s’il ne peut pas répondre, aidez-le.

16. La plus belle maison
Ne vantez pas trop votre maison. Vous possédez peut-être réellement la plus belle maison du quartier, mais laissez le visiteur le constater. Il est possible que le visiteur vous fasse remarquer certaines lacunes ou pose une remarque déplaisante, soyez attentif à ses dires, mais conservez vos commentaires pour vous, l’agent se chargera de répondre.

17. La discrétion est importante
Soyez cordial et à l’écoute, laissez toutefois l’agent faire son travail.
   
18. Évitez de mettre une vente à l’eau
Il se peut que l’occasion de vendre vos meubles au même moment que la maison se produise. Prenez votre temps avant de prendre cette décision, n’offrez pas tout de suite vos meubles et accessoires au visiteur. Votre agent est au courant et saura intervenir au bon moment, restez calme et détendu.

19. Les négociations
C’est le rôle de votre agent d’amorcer les échanges à propos du prix de vente de l’habitation, les conditions de paiement et la date d’occupation des lieux. Vous avez engagé un professionnel, laissez-le agir et il mènera à votre avantage les négociations.

20. Soyez tranquille
Votre agent d’expérience est disponible pour vous en tout temps. Ne prenez pas de décision majeure relative à la vente de votre maison sans le consulter.

Pour plus information visitez www.claudiaprevost.com ou www.francoistherrien.com

mercredi 12 octobre 2016

Renouvellement de vos assurances : 10 questions à vous poser

Les besoins pour s’abriter et se véhiculer des consommateurs peuvent changer fréquemment et surtout, évoluer au cours d’une vie.
Vous avez effectué des rénovations majeures dans votre cuisine au cours de la dernière année? Vous avez transformé votre sous-sol en cinéma-maison ou avez installé un nouveau spa dans la cour? Un nouvel emploi vous oblige à utiliser votre voiture quotidiennement pour vous déplacer? Une ou des personnes emménagent chez vous?
Les besoins pour s’abriter et se véhiculer des consommateurs peuvent changer fréquemment et surtout, évoluer au cours d’une vie.
L’été est à nos portes, le ménage du printemps bat son plein et la saison des renouvellements de polices automobile et habitation est bel et bien là. C’est pourquoi la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) souhaite rappeler aux consommateurs qu’ils sont les mieux placés pour identifier clairement les changements survenus en cours d’année.
Notre habitation et notre automobile représentent des investissements majeurs réalisés au cours de notre vie pour lesquels avoir une assurance adéquate est indispensable en cas de sinistre ou d’accident.
Malheureusement, encore peu d’assurés ont le réflexe de vérifier si leurs polices d’assurance correspondent toujours à leur nouveau quotidien. Même les changements qui remontent à plusieurs mois, presqu’oubliés, peuvent avoir un impact significatif sur les besoins de couverture d’assurance.

Des données qui en disent long

Transformer son habitation, remplacer son automobile ou changer ses habitudes de vie sont des choses tout à fait normales. Cependant, faire le tour des questions essentielles concernant les modifications apportées pour assurer ses biens devrait l’être tout autant.
Selon un sondage omnibus CROP-Express , seulement 54 % des répondants mentionnent prendre le temps de vérifier que leur police d’assurance correspond toujours à leurs besoins.

Consultez également les articles sur le site de la Chambre d'assurance de dommages du Québec : 
Le renouvellement en 10 questions
Coûts de reconstruction vs montant d'assurance

Une bombe tombe sur le marché de l'immobilier

Une bombe tombe sur le marché de l'immobilier

 


Le ministre fédéral des Finances Bill Morneau a largué une bombe sur le marché immobilier la semaine dernière en annonçant un resserrement des règles de financement hypothécaire. Elle tombe, elle tombe. Bouchez-vous les oreilles!

Depuis huit ans, le gouvernement fédéral tente sans succès de calmer le marché de l’immobilier. Durant cette période, il a progressivement réduit l’amortissement des hypothèques assurées, de 40 à 25 ans. Il a abaissé tout aussi progressivement la portion de l’équité d’un immeuble sur laquelle un propriétaire peut emprunter. Et je ne parle pas des fois où feu Jim Flaherty, le ministre des Finances sous le gouvernement Harper, a menacé les prêteurs hypothécaires d’un index désapprobateur: «Pas de guerre de taux les enfants, sinon…» Sinon rien. Les enfants se foutaient de sa gueule. Les taux n’ont jamais été aussi bas.

Aujourd’hui, les enfants ne rigolent plus. Ottawa sort l'artillerie lourde. Les mesures annoncées la semaine dernière, et dont une partie sera en vigueur dès la semaine prochaine, ont provoqué une certaine stupeur sur le marché. Rappelons celle qui aura l’impact le plus important. À compter de la semaine prochaine, les acheteurs incapables de verser une mise de fonds de 20% à l’achat d’une maison verront le financement maximal auquel ils ont accès amputé significativement, quelque chose de l’ordre de 20%. Imaginez, au lieu de pouvoir emprunter 250 000 dollars, un acheteur ne pourra pas obtenir un prêt de plus de 200 000 dollars sans la mise de fonds nécessaire.

Comment? Lorsqu’un acheteur n’a pas les sommes nécessaires pour couvrir 20% de la valeur de la maison, il doit faire assurer son hypothèque par la SCHL ou l’un des deux assureurs privés, soit Genworth ou Canada Garanty. Pour que l’acheteur se qualifie, ses obligations financières, qui comprennent l’hypothèque, les taxes, les frais de chauffage et d’électricité, mais également les autres dettes, ne doivent pas dépasser 44% de son revenu. Le taux d’intérêt sur le prêt hypothécaire utilisé pour évaluer le ratio de l’emprunteur est de 4,64%, sauf pour celui qui opte pour une hypothèque à taux fixe de 5 ans. Signalons qu’une très vaste majorité d’acheteurs optent pour l’hypothèque de 5 ans fixe. Dans ce cas, c’est le taux effectif qui est pris en compte, un taux qui est moins élevé de 50%, minimum. Les acheteurs se tournent vers ce type d’hypothèque parce qu’il apporte une certaine stabilité, mais aussi parce que les prêteurs le promeuvent davantage. Mais il y a bien des gens aussi qui ne se qualifient que pour l’hypothèque de cinq fixe, plus accessible en raison de ses conditions moins restrictives.

Mais cette exception prendra fin la semaine prochaine.

Tous les acheteurs qui se tournent vers une hypothèque assurée seront qualifiés à partir d’un taux d’intérêt de 4,64%, qu’importe si le terme du prêt est de deux, trois ou cinq ans ou que le taux d’intérêt est fixe ou variable.

L’impact? Il pourrait être immense, notamment sur le marché des premiers acheteurs. Ceux qui se qualifiaient pour l’achat d’une maison pourraient devoir se contenter d'un jumelé ou d'un condo. Ceux qui pouvaient tout juste se permettre un condo devront demeurer en appartement. Ou coller chez papa-maman.

Depuis une semaine, c’est le branle-bas chez les courtiers hypothécaires. Hugo Leroux, le président de la firme Hypotheca, est alarmé par la nouvelle. Certains de ses courtiers s’inquiètent, de nombreux clients en processus d’achat devront modifier leurs plans ou y renoncer. «Regarde, c’est simple, la majorité des gens qui viennent d’acheter une première maison ne se qualifieraient plus pour la maison qu’ils habitent», dit-il.

Chez Multi-Prêts, «20 à 25% de la clientèle» qui recherchent une maison actuellement pourraient être touchés, selon Denis Doucet, porte-parole de la firme de courtage.

C’est énorme. Contrairement aux initiatives précédentes, les nouvelles mesures annoncées par Ottawa sont susceptibles de modifier le paysage immobilier. Mais comment?

Le gouvernement fédéral ne s’en cache pas, Toronto et Vancouver le préoccupent, et c’est pour calmer le jeu sur ces deux marchés qu’il vient de serrer la vis. Les prix y ont atteint des niveaux stratosphériques et les hypothèques sont plus à risque, un risque qu’assume en grande partie Ottawa par l’intermédiaire de la SHCL, qui assure les prêts.

Mais la solution fait penser à un traitement contre le cancer. La mal est localisé, mais la cure affecte le corps en entier.

On fait beaucoup de cas depuis une semaine de cette nouvelle frange de jeunes qui se verront barrer l’accès à la propriété. Mais en réduisant le bassin de nouveaux acheteurs, cette nouvelle initiative pourrait avoir un impact en aval, sur le marché de la revente. Les deuxième et troisième acheteurs seront peut-être aussi contraints de renoncer à leur projet de déménagement, incapables de trouver des acheteurs prêts à mettre le prix demandé pour leur maison.

On observera certainement une baisse de l’activité sur le marché de l’immobilier. Reste à voir l’ampleur.

Les autres victimes potentielles? Les courtiers immobiliers. À leur place, je commencerais à m’inquiéter. Car il se pourrait bien que cette fois, Ottawa ait trouvé le moyen de vraiment calmer le jeu.


Les Affaires.

samedi 1 octobre 2016

Adieu, taxe de bienvenue


STÉPHANIE GRAMMOND LaPresse 

Adieu, taxe de bienvenue

 

La taxe de bienvenue porte très mal son nom. Y a-t-il une plus détestable manière d’accueillir les nouveaux propriétaires que de leur expédier une charmante facture de plusieurs milliers de dollars ?
Quarante ans après son apparition au Québec, il serait grand temps de remanier ou, mieux encore, d’abolir purement et simplement cette taxe qui freine la mobilité et décourage l’achat d’une maison.
Il n’y a pas à dire, les droits de mutation tombent comme une tonne de briques dans le portefeuille des nouveaux propriétaires qui ont déjà encaissé les frais d’inspection, la facture du notaire, la note des déménageurs, les dépenses d’aménagement et j’en passe.
Quelques mois après le déménagement, la taxe de bienvenue atterrit dans la boîte aux lettres. C’est le clou dans le cercueil.
Si vous achetez un condo d’une valeur moyenne de 300 000 $ à Montréal, la note s’élèvera à 3000 $.
Une maison unifamiliale classique de 500 000 $ ? La taxe sera de 6000 $.
Et la facture s’envolera à 10 000 $ pour une résidence plus chic de 700 000 $… et à plus de 20 000 $ pour une demeure de 1,2 million de dollars dans un quartier cossu de Montréal.
Bienvenue chez vous !
***
La semaine dernière, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) réclamait une fois de plus un allégement de la taxe de bienvenue, recommandation qui a été chaudement applaudie par l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).
À juste titre, la FCIQ souligne que la grille de calcul de la taxe n’a pas été revue depuis 1992.
Comme le prix des maisons a pratiquement triplé depuis 25 ans, la taxe coûte beaucoup plus cher qu’avant.
Par exemple, un ménage qui achetait une maison de 100 000 $ en 1992 devait payer 750 $ en droits de mutation. Aujourd’hui, cette même maison vaut 290 000 $. La famille qui voudrait l’acheter devrait allonger 2850 $ de taxe de bienvenue. C’est presque quatre fois plus !
Faute d’indexation, la structure de la taxe de bienvenue a provoqué une hausse d’impôt déguisée.
Ainsi, la taxe de bienvenue a été une véritable manne pour les villes. À Montréal, par exemple, les droits de mutation ont rapporté 163 millions l’an dernier, soit deux fois plus qu’en 2002.
Ces droits, qui représentaient 2,4 % des revenus totaux de la Ville en 2002, rapportent aujourd’hui presque 4 % des revenus.
Pour ramener la taxe sur terre, la FCIQ réclame donc un remaniement de la grille de calcul. Selon sa proposition, le premier taux de 0,5 % s’appliquerait jusqu’à 100 000 $ (au lieu de 50 000 $ présentement), le deuxième taux de 1,0 % jusqu’à 500 000 $ (au lieu de 250 000 $), seuil à partir duquel le troisième taux de 1,5 % s’appliquerait.
***
De plus, la FCIQ propose d’exonérer les premiers acheteurs de la taxe de bienvenue.
Ce serait une bonne idée, car il est devenu particulièrement difficile pour les jeunes d’entrer sur le marché immobilier. Avec l’envolée des prix des 15 dernières années, ils doivent payer le gros prix pour une maison.
Ce n’est pas la taxe de bienvenue qui les encouragera à accéder à la propriété. Déjà que le Québec est la seule province qui compte moins de 70 % de ménages propriétaires, avec un taux de seulement 61 %, se désole l’APCHQ.
Les villes font des pieds et des mains pour faciliter l’accès à la propriété aux jeunes ménages : aide financière, coup de pouce à la rénovation, transport en commun gratuit, etc.
Il me semble qu’on pourrait commencer par enlever les embûches qui se dressent sur leur chemin, à commencer par la taxe de bienvenue.
D’ailleurs, certaines villes comme Montréal et Laval offrent des programmes de remboursement de la taxe de bienvenue, même si Québec force toutes les municipalités à la percevoir, au taux prescrit.
***
Mais pourquoi ne pas aller plus loin ? Pourquoi ne pas abolir la taxe de bienvenue ?
Cette taxe est nocive, car elle freine la mobilité sur le marché immobilier.
Prenez un employé qui doit déménager pour son travail, une famille qui voudrait une plus grande maison après la naissance d’un enfant ou encore un couple qui souhaite réduire ses dépenses après le départ des enfants. La taxe de bienvenue leur mettra des bâtons dans les roues.
En fait, la taxe de bienvenue réduit le nombre de transactions immobilières et diminue les prix d’achat, a démontré une étude menée par Ben Dachis, de l’Institut C.D. Howe, après l’introduction de droits de mutation supplémentaires à Toronto.
Même pour les villes, la taxe de bienvenue est loin d’être parfaite. Elle est beaucoup plus volatile que l’impôt foncier « normal », ce qui constitue un inconvénient pour le financement des municipalités, a déjà souligné une étude de Frank A. Clayton, de l’université Ryerson.
Les deux chercheurs en viennent à la conclusion qu’il serait souhaitable d’éliminer la taxe de bienvenue, quitte à la remplacer par une hausse équivalente de l’impôt foncier qui comporte moins d’effets négatifs.
Tant qu’à y être, les municipalités devraient développer un mécanisme permettant aux propriétaires de payer leur taxe en petites bouchées. Pour les contribuables, un paiement hebdomadaire ou mensuel serait beaucoup plus facile à digérer qu’une facture de plusieurs milliers de dollars à payer d’un coup sec.