jeudi 22 octobre 2015

Chauffage au bois et au granules? Explications pour l'interdiction levée des foyers à Montréal


L’interdiction des appareils de chauffage au bois et au granule sur l’île de Montréal est levée. La raison: les nouveaux appareils ne nuisent ni à la santé ni à l’environnement. Voici quelques explications.

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La crainte des conséquences négatives du chauffage au bois et aux granules a soufflé pendant plusieurs années, au point qu’on a voulu abolir ce type d'appareils de chauffage à Montréal. Pourtant, l’information sur le sujet était tronquée: le véritable problème résidait dans les vieux appareils.

Dans les années 80, on a inventé les foyers à combustion lente, qui émettent énormément de particules fines, c’est-à-dire de la fumée. Cette dernière peut se loger dans les poumons, ce qui est dommageable pour la santé. Or, c’est ce type d’appareils que l’on trouve dans 80 % des résidences québécoises!

Foyer Pacific Energy



En interdisant l’utilisation des appareils de chauffage au bois sur l’île de Montréal, l’idée était d’inciter la population à s’en débarrasser. «Depuis la fin des années 80, beaucoup de recherches ont été menées par l’industrie pour réduire l’émission de particules, d’où l’arrivée de la norme EPA (Environmental Protection Agency). Aujourd’hui, on a le droit d’installer des foyers au bois à Montréal, car on a réduit de 98 % la quantité de particules émises par les nouveaux appareils.

La norme EPA américaine est d’ailleurs la plus sévère au monde dans ce domaine-là», informe Jean-François Fauteux, président de Maison DF. C’est considérable: cette réduction de l’émission de particules fines signifie qu’il n’y a donc plus aucun risque pour la santé. D’ailleurs, quand l’appareil fonctionne, on ne perçoit ni odeur ni fumée visible, et le foyer reste propre.

Des appareils écologiques et performants

En Scandinavie, où la préservation de l’environnement fait partie du mode de vie, les constructions sont systématiquement équipées de cheminées et 80 % de la population chauffent au bois. Les normes américaines rejoignent de plus en plus les réglementations européennes en ce qui concerne les émissions de gaz carbonique.
Le cycle carboneutre des nouveaux foyers permet, en brûlant des bûches, une émission de gaz carbonique moindre que lorsque ces dernières pourrissent dans la forêt.
Enfin, les performances énergétiques des foyers au bois actuels sont plus élevées que celles du chauffage au gaz et à l’électricité. Ces caractéristiques vont d’ailleurs être obligatoirement indiquées sur la brochure des appareils.

Le bon bois



La qualité du bois est essentielle à l’efficacité du foyer. Il doit être sec et dur, ni pourri ni humide. Il faut l’acheter idéalement un an à l’avance pour qu’il finisse de sécher, et le stocker dehors, sous abri.


Très bon article de : Par Emmanuelle Mozayan-Verschaeve 28 septembre 2015


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